« Œil aux aguets dans le limon primitif, indifférent à l’histoire, indifférent au temps, seigneur et maître de tout ce qu’il contemple. »
Henry Miller – L’œil de Paris (essai sur Brassaï)
(photo : Kit Brown, 2011)
Quelles sont les peurs qui se réveillent à la vue de certaines photographies ? Quelles régions de l’être atteignent-elles ? La photographie a une capacité de révélation étrange sur la réalité qui nous entoure ; plus précise, elle montre au grand jour les incapacités de l’œil tout en les lui révélant. Son influence se prolonge bien au-delà de la stricte perception visuelle qu’elle se permet de chambouler, en allant flirter avec l’inconscience pure… les jaillissements soudains des rêves se retrouvent confinés dans l’espace clos des photographies. Les choses nouvellement perçues ainsi que les juxtapositions incongrues qui cavalent dans le subconscient… Jusque dans quelle indistinction les photographies de Kit Brown nous éprouvent-t-elles ?
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