Hommage à Dan
Fante
(photos Kit Brown, 12 avril 2012)
« What
you
think
you
know
is just that
thought… and bullshit
What
Really
Is
Is what your experience
What
Actually
Touches
Your
heart »
Dan Fante – 3-22-07[1]
1) Dan Fante, humain, trop
si, humain
Quelque part en Franche-Comté, un
samedi matin pendant les vacances de Pâques… un petit village de 4000 habitants
au doux nom de Saint-Vit… une magnifique médiathèque… une lecture débat de Dan
Fante, Willy Vlautin et Adam Langer… un bluegrass venu d’un autre temps, un
joueur d’harmonica aux moustaches improbables… Dan Fante dans un village qui
s’appelle Saint-Vit ? Même dans un de ses poèmes, on prendrait ça pour une
hallucination.
-
Vous vous y connaissez en bêtes ?
-
Pardon ? dis-je interloqué, dirigeant mon regard
d’où provient la voix…
Un homme d’une
cinquantaine d’années assit non loin de nous agite sous nos yeux un petit bocal
ouvert duquel un Alien de poche essaye de sortir. Un scarabée dégueulasse,
poilu, plein d’antennes, de pattes crochues… l’enfer en miniature !
L’homme répète
-
vous vous y connaissez en petites bêtes ?
-
pas du tout, qu’est-ce que c’est que ce truc ?
dis-je en pensant ; ferme ce
putain de bocal…
De nulle part,
un autre mec surgit, regarde le bocal, le Satan sur patte qu’il renferme et
dit :
-
bien sûr je suis entomologiste ; c’est un méloé.
-
C’est quoi ? c’est dangereux ou je peux le
remettre dans la nature sans autre ?
-
Non, non, c’est un méloé, une sorte de coléoptère,
c’est complètement inoffensif dit l’entomologiste
On se regarde
avec mon amie, persuadés que la réalité s’est enfuie… On est dans un village
perdu qui possède une médiathèque superbe et Fante est vraiment-là, Vlautin et
Langer aussi. Leurs éditeurs sont là aussi, des gens de tout âges et ce putain
de bluegrass ; et ce putain d’harmonica ! Et alors que la lecture
s’apprête à commencer, voilà cette scène sortie tout droit d’un film… Saint-Vit
n’a aucun sens…
« Sometimes
for me
on the border between
reality and insanity
stands
my
pen »
Dan Fante – Playing it safe[2]
Le débat commence… après une brève présentation par l’organisatrice,
Fante s’apprête à prendre la parole, il enlève son chapeau, s’éponge les yeux
en soulevant ses petites lunettes. Il commence par dire avec émotion, en
parlant des musiciens, que ces gens lui
brisent le cœur. Il se lève et va chaleureusement les serrer dans ses bras.
Quelques minutes auparavant, assis sur une chaise, Dan Fante semblait seul au
monde en écoutant ces airs transmis d’une génération à l’autre, réinterprétés
ici d’une bien belle façon. Le poids de l’histoire… la tristesse du blues…
comme si au lieu d’être à Saint-Vit en 2012, il était dans une époque qu’il n’a
pas vécue… en 1933 ; une mauvaise
année… peut-être était-il ailleurs, dans un souvenir que lui-seul pouvait
palper… Puis Dan Fante va parler de son parcours, de sa dépendance à la vie, à
l’écriture, à l’alcool… Drôle et impressionnant à la fois, sensible et grave…
le corps trapu et marqué par la vie qu’il a traversé, mais dont il jaillit une
fraîcheur et une énergie incroyable. Une sorte de boxeur au cœur tendre dont la
vie et l’œuvre s’entrecroisent et dépassent l’entendement, ensemble et
séparément.
Why me ? « I guess it is because I had something
to say » dit-il sa voix grave montant dans l’émotion à la fin de la
phrase. Il y a chez cet homme une profondeur humaine insensée. Ce quelque chose
qui mélange l’expérience endurée et une forme de sagesse exemplaire, une
connaissance étendue du phénomène humain, de cet enclos du corps et de la
relation… de la filiation aussi. Venu en France pour la sortie de son mémoire Dommage Collatéraux-L’héritage de John Fante
chez 13eNote Editions. Il parle souvent de son père car on lui pose tout le
temps la question, mais il parle souvent de son père car comment on fait pour
être le fils de John Fante ?
« Je me suis dirigé vers le lit, j’ai pris
une main. Doigts courts, épais. Main marteau. Je me souvenais de ces doigts. Je
me rappelais qu’une fois je m’étais dit que Michel-Ange devait avoir ce genre
de mains et de doigts. Les moignons de mon père avaient jadis formés les mots
inestimables jaillis de sa machine à écrire, sur des hectares de montagnes de
papier, un fleuve de droiture et de souffrance qui était devenu l’œuvre de
Jonathan Dante. Les romans de Dante. Et maintenant la rivière était à sec. J’ai
penché la tête et posé la main sur ma joue, dans l’espoir de parvenir à parler
à ce fantôme. Mais rien n’est sorti de ma gorge. »
Dan Fante – Rien dans les poches[3]
Un père qu’il ne s’agit pas de « tuer »
mais à qui il a pardonné son tempérament colérique et sa violence, ses excès et
la méchanceté gratuite envers les désirs d’écriture du fils. Bien qu’il ait
souffert de cette prédisposition à l’échec et à la nullité proclamé par son père,
Dan Fante semble plutôt se souvenir de l’homme et de son œuvre. Comme si les
textes que John Fante a laissés - au-delà d’éclairer la vie qu’il menait -
remplaçaient ce qu’il n’arrivait pas apporter autrement à ses proches. Une vie
et une œuvre ; un héritage qui a
servit de modèle pour Dan… une autre forme de relation maître-élève, mais cumulée
à des liens de sang. Une relation duale qui peut éclairer les liens entre
l’œuvre de Dan Fante et les livres d’Hermann Hesse dont il cite fréquemment le Demian. Si une amatrice de lecture
devenue par la suite sa petite amie avait conseillé ce livre à Dan, on peut
tenter de superposer les oscillations entre l’émerveillement et la répulsion
qu’éprouve Emil Sinclair pour Demian à la relation de Dan Fante à son père… Mais
comme le dit Dan dans la dédicace à Dommage
Collatéraux :
« Les démons sont tous partis –
Des échos guère plus,
Dans une pièce récemment repeinte.
Ne subsiste que mon amour. »[4]
Une
des deux autres citations ouvrant le livre est un extrait de It’s alright ma’, I’m only bleeding de Bob Dylan, comme un message adressée à
Joyce Fante. Cette femme exemplaire qui a enduré et soutenu le grand écrivain
toute sa vie. Elle a par exemple tapé à la machine à écrire Rèves de Bunker Hill alors que John
Fante était aveugle et amputé. L’allusion à la chanson de Bob Dylan montre que
John a laissé des traces - peut-être des cicatrices - mais pas de cauchemars.
Il est d’ailleurs omniprésent dans les écrits de son fils, comme un modèle ou
une énergie qui passe et sur laquelle s’appuyer, comme un hommage aussi, car
John Fante est uns de ces génies maudits que la société a consacré trop tard.
Si la liste est longue depuis Antonin Artaud à John Kennedy Toole, l’auteur de Rêves de Bunker Hill et Demande à la poussière a aussi souffert
d’un trop grand ressentiment à l’égard du monde. Une frustration telle car il n’a
pas eu assez tôt la reconnaissance qu’il méritait, se retrouvant coincé dans un
milieu hollywoodien infecte à ses yeux, écrivant des scénarios minables et
s’énervant en voyant les adaptations de ses romans.
« La pensée m’est venue que maintenant, je commençais
à comprendre ce que j’avais vraiment perdu en perdant mon père et que rien ne
le remplacerait. (…)
Envolés ses rêves. Des histoires et des livres que
personne n’avait lus, tout ce qui pour lui signifiait la vie ne serait jamais
publié. Jamais il ne connaîtrait la gloire. La pure beauté de ses mots et de
ses rêves était morte avec lui au fond de son secret. Fini cette rage contre
Dieu et la vie. C’était un artiste, un humain unique, mais qui le saurait
jamais ?
C’est pour lui que j’écris, que je noircis du
papier. Puisse-t-il se vendre et faire savoir au monde qu’il faut lire mon
père, grand écrivain, poète, sublime et beau dans sa perdition. Jonathan
Dante. »
Dan Fante – Rien dans les poches[5]
Son fils lui rend magnifiquement hommage à travers une œuvre lui étant
propre mais dans laquelle scintillent les souvenirs… d’ailleurs il chante avec
des accents à la Tom Waits :
« Oh, Dieu
tu es là et si fort
en cet instant
pas possible que tu sois mort »[6]
2) « I
write because I hate America »
« Les écrivains que je connais
Dis-je
En reculant ma chaise pour éviter un possible
uppercut
Affrontent la bête tous les jours
Vivent et meurent en crachant leurs tripes
Ne lâchent jamais l’affaire
Tant que le monstre qu’ils ont engendré et porté
N’a pas englouti toute sa viande et demandé un
cure-dent»
Dan
Fante – De l’alcool dur et du génie[7]
« From Selby I’d learned to spill my guts and
open my heart on paper
And to become not just another mouth in search of
a scream »
Dan
Fante – Hubert Selby Jr – 4-27-04[8]
« Sur l’étagère derrière le bureau, j’ai
trouvé un exemplaire de La faim de
Knut Hamsun. Le livre, disait mon père, qui l’avait poussé à devenir
écrivain. »
Dan
Fante – Rien dans les poches[9]
Un groupe de lycéens très
chanceux et deux intrus tout autant chanceux auront le privilège d’entendre
Fante parler de son rapport au texte et à la vie, de sa haine de l’Amérique.
Les élèves peuvent lui poser des questions et l’entendre lire des extraits de
son recueil de poème A-gin-pissing-raw-meat-dual-carburator-V8-son-of-a-bitch-from-Los-Angeles.
Il dit que oui ses livres sont autobiographiques et
qu’il en a chié dans son combat avec l’alcool par exemple ou avec les
hallucinations dues aux tentatives de sevrage. Il dit devant une élève riant
nerveusement que oui, il s’est masturbé dans l’avion avant de répandre son
sperme sur la bouche de sa femme endormie. Il parle de son frère, qui était
alcoolique aussi et qui en est mort. Il explique que les interventions de
l’horreur absurde sont présentes dans ses romans pour exprimer la folie et l’alcoolisme
du narrateur, que sa folie s’accrochait à lui comme un Alien dans les films. La
monstruosité de l’addiction et de l’errance est récurrente dans les livres de
Dan Fante, dans ces textes qui témoignent d’un passé aux embûches multiples. La
dépendance et sa circularité malsaine, ce qui l’entoure et le caractère
nietzschéen de sa répétition… les jobs de merde, les tentatives de suicide, les
sevrages infructueux, les divorces et les scandales, les proches qui sont morts
ou les laissés pour compte en tout genre…
« Elle m’a parlé de sa mère, serveuse dans un
bar, de sa grande sœur, deux pochardes. De ses deux avortements aussi. De ces
choses moches, tristes et stupides, qui arrivent quand on est à la rue et qu’on
se débrouille comme on peut – des histoires que j’avais déjà entendues des
centaines de fois dans les cures et les quartiers de haute sécurité des asiles
d’aliénés. »
Dan
Fante – Rien dans les poches[10]
Il va évoquer les écrivains qui l’ont influencé dont
Hubert Selby Jr et ce Last Exit to
Brooklyn qui a changé son existence, Henry Miller ou Céline. Dan Fante
parle de son père et de Bukowski dont il dira qu’il n’aime pas particulièrement
les romans mais qu’il était un excellent poète. Il demandera aussi si quelqu’un
a réussi à finir Sur la route, car
c’est quand même chiant bien que Kerouac était un grand aussi. Un magnifique
poème de Kissed by a fat waitress
rend d’ailleurs hommage à ce bon vieux Jack. Tous les écrivains qu’il évoque
s’acharnaient aussi à appréhender leur perception de ce monde et de sa chute à
venir. À travers un portrait des marginaux que l’on croise durant une vie
d’errance, à force d’échecs répétitifs et de rêves récurrents, Dan Fante comme
ses modèles, peignent le tableau désenchanté du monde des vivants, des
humains !
« Il en fut
toujours ainsi, il en sera toujours ainsi; la puissance et l’argent, le temps
et le monde appartiennent aux petits, aux mesquins, et les autres, les êtres
humains véritables, n’ont rien. Rien que la mort. »
Hermann
Hesse – Le Loup des Steppes
« Dans ma vie, j’ai
eu la chance de connaître personnellement mes trois principales icônes
littéraires : mon père, Charles Bukowski et Hubert Selby Jr. »
Dan Fante – Dommages
collatéraux[11]
Ecrire est une nécessité, un combat, un non-choix,
pour Dan Fante et pour ceux qui l’ont influencé, comme pour ceux qu’il
influence : Mark Safranko ou Tony O’Neill par exemple. Ecrire est une
quête où l’on se découvre, un espace où laisser remonter à la surface les
aspects dérangeants ou inavouables de son être. La vie est comme un livre
d’Hermann Hesse semble-t-il dire, une sorte de recherche du satori, une
variation sur le vide auquel on aspire. Devant les élèves, Dan Fante insiste
sur cette idée qu’il faut trouver quelque chose qui nous tient aux tripes et
s’y consacrer. Mais la quête est longue et semé d’embûches. Il dit que la vie
est une tentative pour devenir un vrai
être humain, même si au final on ne sera pas plus avancé.
D’une certaine façon, l’exploration du réel que fait
Dan Fante peut faire penser au Traité du
zen et de l’entretien des motocyclettes de Pirsig où un narrateur appelé
Phèdre, ancien professeur de philosophie partit à la recherche du bouddhisme et
revenu en Occident voyage en moto avec son fils et des amis. Phèdre recherche
« la qualité », qui pourrait être le vide du bouddhisme, puis il se
rend compte que la « qualité » est en fait un pâle héritage de Kant.
Il éprouve la difficulté d’accès à cette sagesse que doit accepter l’homme
occidental. Une « qualité » ou une « vérité » à laquelle il
ne peut parvenir mais dont la quête et le tourbillon circulaire de son
développement suffisent amplement.
« L’illumination !
La Qualité,
la Vertu, le
Dharma, voilà ce qu’enseignaient les sophistes. Ni le relativisme éthique
ni une vertu idéale – mais l’aretê,
l’excellence, le Dharma. Avant le
Temple de la Raison. Avant
la substance et la forme. Avant l’esprit et la matière. Avant la dialectique
elle-même. »
Robert M. Pirsig – Traité du zen et de l’entretien des motocyclettes[12]
3)
Dan Fante ; writer class hero :
« C’était la mi-décembre à L.A., un vent
chaud soufflait du désert. Déjà plus de 30 degrés au niveau du bitume. D’ici le
coucher du soleil, j’allais encore perdre trois ou quatre litres de sueur.
Douze heures sur mon siège à gagner ma croûte dans un taxi sans clim. »
Dan
Fante – Régime sec[13]
La recherche de la « qualité » n’a pas été sans
embûches pour Dan Fante. Il y a d’une part cet héritage familial et les dégâts
causés par l’alcool, d’autre part il y a l’acharnement à devenir un écrivain.
Chauffeur de taxi, de limousine, vendeur par correspondance et même détective
privé, Dan Fante a fait autant de boulots qu’il a pris de cuites. Sujet comme
son père, son frère ou son grand-père à un alcoolisme violent et ravageur, il a
du faire face et tenir, tenter de s’en sortir et replonger. En tant que
petit-fils d’immigrés italiens dans l’océan de souffrance qu’est l’Amérique du XXème
siècle et en tant que témoin d'une famille se détruisant, Dan Fante a dès
le départ eu une conscience de la lutte. Une vie et une société impitoyable et
dégénérée, un flux chaotique qu’il s’agit d’accepter à mesure des points dans
la gueule que l’on reçoit.
Il a commencé à écrire tout en jetant systématiquement
ses poèmes, se persuadant de sa condition d’un écrivain raté. Du coup seul
l’alcool mettait entre parenthèse les monstres errant dans son corps.
« Je voulais apaiser le tumulte dans ma tête
mais rien n’y faisait. Mon cerveau continuait à hurler. Impossible de
l’arrêter. Impossible de dormir. L’alcool atténuait l’intensité du délire, mais
ne me délivrait pas de mes angoisses et du dégoût de moi-même. Finalement, à
bout de nerfs, j’ai avalé le flacon d’antidouleurs. J’espérais me tuer et faire
cesser le vacarme sous mon crâne. J’ai fini par dégueuler dans mon lit et me
chier dessus. C’était la première d’une longue série de tentatives de suicide
provoquées par des bouffées incontrôlables de haine de soi que l’alcool
exacerbait. »
Dan
Fante – Dommages collatéraux – L’héritage
de John Fante[14]
Mais le besoin d’écrire était
plus fort, la flamme des mots brûlant quelque part dans cet organisme tremblant
et en proie au délirium tremens. Tant la volonté et l’acharnement que ce calme
relatif trouvé après vingt ans d’ingestion éthylique massive, amènent Dan Fante
à écrire quelques uns des plus grands textes de la littérature contemporaine.
La colère d’un homme et les douleurs qui le traversent finalement transposées
dans l’incandescence d’une écriture unique, brutale et sans concessions… De Rien dans les poches aux poèmes en
passant par ce phénoménal Dommages
Collatéraux, c’est l’histoire d’un homme se battant, s’enfuyant d’une
réalité devenue trop absurde… Toucher à l’universel à travers une expérience
individuelle… Dan Fante incarne l’histoire des hommes ayant traversés le
vingtième siècle… un homme qui est né pendant que le monde se déchirait… un
homme qui a expérimenté la déchirure des hommes et du monde… la profondeur du
désastre et du chaos… De cette vie et de cette œuvre ; de cette homme
émane la puissance conjointe de la force et de la sagesse, de l’action et de la
pensée.
« Twenty-five years ago
sputtering in the july heat
-
in my old Plymouth
V8-
I
moved me and all my worldly shit
(four plastic bag)
up Route 5 from L.A.
To
Berkeley
to become a writer »
Dan Fante
– Two survivors[15]
La
Chaux-de-Fonds,
16-17 avril 2012
photos : Kit Brown, Paris 12 avril 2012
[1] Dan Fante,
« 3-22-07 » In. Kissed by a fat waitress, Sun Dog Press,
2008
[2] Dan Fante, « Playing
it safe » in. Kissed by a fat
waitress, Sun Dog Press, 2008
[3] Dan Fante, Rien
dans les poches, 13eNote Editions, Paris, 2011
[4] Dan Fante, Dommages
collatéraux – L’héritage de John Fante, 13eNote Editions, Paris, 2012
[5] Dan Fante, Rien
dans les poches, 13eNote Editions, Paris, 2011
[6] Dan Fante, De
l’alcool dur et du génie, 13eNote Editions, Paris, 2010
[7] Dan Fante, De
l’alcool dur et du génie, 13eNote Editions, Paris, 2010
[8] Dan Fante, Kissed
by a fat waitress, Sun Dog Press, Northville, 2008
[9] Dan Fante, Rien
dans les poches, 13eNote Editions, Paris, 2011
[10] Dan Fante, Rien
dans les poches, 13eNote Editions, Paris, 2011
[11] Dan Fante, Dommages
collatéraux – L’héritage de John Fante, 13eNote Editions, Paris, 2012
[12] Robert M. Pirsig, Traité du zen et de l’entretien des motocyclettes, Editions du
Seuil, Paris, 1978
[13] Dan Fante, Régime
sec, 13eNote Editions, Paris, 2009
[14] Dan Fante, Dommages
collatéraux – L’héritage de John Fante, 13eNote Editions, Paris, 2012
[15] Dan Fant, « Two survivors » in. Kissed by a fat waitress, Sun Dog Press,
Northville, 2008
Bonjour, vous avez eu une sacré chance :)
RépondreSupprimerOn vient de commander Dommages collatéraux