Blaise Cendrars; le premier mythe de la contre-culture US ?
Sylvia Pellegrino
Tenko
Olivier Robert
Dejan Gacond
le 12 février, La Locomotive, La Chaux-de-Fonds
20h30
L’oeuvre et la vie de Blaise Cendrars pourraient s’apparenter à une fusion entre l’action et la pensée, entre l’esprit et le corps, sans qu’il n’ait jamais dissocié l’un ou l’autre, tissant des ponts lointain avec l’âge d’or d’une humanité tiraillé depuis par les dualisme en tout genre. De ses multiples voyages dès l’adolescence à la guerre, de ses collaborations avec énormément d’artistes, de cinéastes et de musiciens à ses nombreux livres, reportages poèmes et autres nouvelles publiées, Blaise Cendrars a vécu plus intensément et plus vite encore que ce XXème siècle dévoré par une accélération souvent dévastatrice pour son devenir…
Blaise Cendrars est l’écrivain du mouvement, du rythme endiablé de la langue, de la pensée et des sensations… sa vie, son oeuvre, son physique impressionnant, ses connaissances infinies, sa lucidité implacable feront de lui un des écrivains les plus influents de son époque. Si son impact est très puissant en France, notamment auprès des surréalistes, son influence s’étendra très vite aux Etats-Unis, avec John Dos Passos tout d’abord et surtout Henry Miller ensuite, qui développera avec Cendrars une amitié sincère et un lien profond d’écrivain à écrivain. Par ricochet, il aura une énorme importance sur Jack Kerouac et Allen Ginsberg et certainement aussi sur le journalisme gonzo cher à Tom Wolf ou Hunter S. Thompson.
En parallèle à l’exposition au musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds, nous allons présenter une performance protéiforme oscillant entre le son et l’image, entre le mouvement et les mots. Un univers pluridisciplinaire mélangeant la danse contemporaine, et le spoken-word sur fond de musique expérimentale au sein d’une installation texte-peinture. La danseuse Sylvia Pellegrino, le musicien Tenko, le peintre Olivier Robert et l’écrivain-performeur Dejan Gacond développeront une réflexion entre cette fusion possible de la pensée et de l’action… une fusion qui s’est matérialisée tant chez Blaise Cendrars que chez Henry Miller.
(peinture : Olivier Robert)
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