SICK WITH DESIRE
A kaleidoscope of nothingness
Lydia Lunch – James Johnston - Ian White
Matthieu Amstutz - Dejan
CENTRE CULTUREL DE L'ABC
1 octobre 2014
La Chaux-de-Fonds
SICK
WITH DESIRE est un univers qui mélange des textures
sonores de James Johnston et Ian White au spoken word dynamique et
sarcastique de Lydia Lunch – une des
performeuses les plus controversées et légendaire du genre – afin de créer un
moment intime, terrifiant et hilarant. Une expérimentation musicale et visuelle
coagulant avec un univers poétique burlesque.
A KALEIDOSCOPE OF NOTHINGNESS… A kaleidoscope of nothingness est une imbrication entre le texte,
la photographie et le son née de la rencontre entre Kit Brown et Dejan, en
octobre 2009 dans un atelier parisien… Une réponse à l’infini, une
interrogation d’un art pris dans une réalité l’englobant, une juxtaposition de
signes sur un vide à peine signifié… Ne sachant jamais si l’on traite du corps
de la réalité ou de la réalité du corps…
LYDIA LUNCH est
une artiste passionnée, intrépide et intransigeante. En attaquant le patriarcat
et son rapport pornographique à la guerre, elle amène le sexuel dans le
politique et inversement. Même si elle murmure une chanson d’amour à un cœur
brisé, son énergie féroce délivre un testament emprunté à sa nature guerrière.
Depuis 1975, elle a collaboré avec des dizaines de projets musicaux (Teenage
Jesus and the Jerks, Sonic Youth, Birthday Party, Big Sexy Noise…), de William
Burroughs à Hubert Selby Jr en passant par John Giorno, elle a aussi travaillé
avec énormément d’écrivains et artistes. En France ses livres « Paradoxia
– journal d’une prédatrice » et « Déséquilibres synthétiques »
sont publiés par Le Diable Vauvert. Depuis quarante ans, Lydia Lunch refuse
simplement de fermer sa gueule. En 2012, la maison d’édition Rizzoli a publié
son livre de cuisine provoquant et sexy, The
need to feed, prouvant que même la nourriture peut-être dangereuse une fois
dans les bonnes mains.
JAMES
JOHNSTON et IAN WHITE sont deux
membres de GALLON DRUNK, groupe mythique de rock alternatif dans la veine du
Gun Club ou de Morphine et de BIG SEXY NOISE avec Lydia Lunch. James Johnston a
été membre de NICK CAVE AND THA BAD SEEDS de 2003 à 2009, il a également joué
dans le film CLEAN d’Olivier Assayas. Ian White est membre de Gallon Drunk
depuis 1993.
DEJAN
GACOND est né en 1984 à La Chaux-de-Fonds. La lecture du Loup des Steppes et du Tropique du Cancer modifie sa perception
du monde alors qu’il est étudiant. Désireux de se consacrer à l’écriture, il
met un terme à ses études universitaires en 2007. Il travaille depuis dans
différents bar et se gave de littérature. Il publie son premier récit - Nulle part en Oxydent… - en avril 2009
grâce au soutien de Plonk et Replonk. Il passe ensuite six mois en résidence à
La Cité Internationale des Arts de Paris (2009) où il rencontre l’artiste
new-yorkais Kit Brown avec il collabore depuis dans le projet A kaleidoscope of nothingness... En
2009, il rencontre également la réalisatrice allemande Sabrina Sarabi pour qui
il écrit en anglais la nouvelle Up and
down on the horizon que la réalisatrice adapte dans un court-métrage
(tournage octobre 2010, Cologne / sortie 2012). En 2011 le petit livre « Duodénum » réalisé en
collaboration avec l’artiste Maga est publié par les éditions
Christofis-Yannopoulos. Par ailleurs Dejan Gacond a écrit la postface de « Du bleu sur les veines », un
livre de l’écrivain anglais Tony O’Neill publié chez 13eNote Editions.
KIT
BROWN (né en 1969 à Malawi) vit aujourd’hui à Paris avec sa
femme Anahita Bathaie. Il passe son enfance à voyager à travers le monde avec
ses parents. Kit Brown achève ses études à l’Académie des Beaux-Arts de
Pennsylvanie (1992) et à l’Université de Pennsylvanie (1993). Dès 1998, il
expose dans divers galeries new-yorkaises. Depuis son arrivée en Europe en
2004, il a entre autre exposé au Musée des Beaux-Arts de Salzburg lors d’une
exposition intitulée Les Grands
spectacles (2005), à la Royal Academy de Londres. En 2008, la galerie
Trafic à Paris lui consacre une grande exposition personnelle. En 2010, son
travail a été montré à la Dutch Kills Gallery de New-York.
MATTHIEU AMSTUTZ Commence
la musique à l’âge de 6 ans et reçoit son diplôme pédagogique en batterie jazz
et théorie classique au conservatoire de Delémont en 2010.
Il
suit des masterclass avec des musiciens de renoms tel Marcus Miller (USA) et
Mike Stern (USA). Il se perfectionne également lors de deux stages au Centre
des Musiques Didier Lockwood à Paris et dans les musiques cubaines et latines
avec Jérôme Goldschmidt musicien Luxembourgeois établi à New York.
Ses
projets actuels sont, entre autres, Charlou Nada (pop francophone), The Fawn
(pop expérimentale) ou B-O-U-R-G-E (musique contemporaine à haut volume
sonore). Il est également très actifs et demandé dans les milieux de
l’improvisation et se produit régulièrement en solo.
Collaborations
récentes: Damo Suzuki (jp), Balazs Pandi (hu), Axel Dörner (de), Louis Jucker,
Samuel Blaser, Lucien Dubuis, Charlotte Graber, Jona Nido et beaucoup d’autres